La théorie du cygne noir

Galerie Hussot - La cuisine, Paris
03.12 - 14.01.2023










Container (1), Oil on PVC, 200x130cm






Container (2), Oil on PVC, 200x130cm



Ziegfeld, Oil on canvas, 22x14cm


La théorie du cygne noir, développée par Nissam Taleb, s’applique à un événement hautement improbable, défini par trois caractéristiques principales : Il est imprévisible ; il a un impact important et ce n’est qu’après son avènement que l’on tente de lui apposer une explication qui le rationalise.

« Before the discovery of Australia, people in the Old World were convinced that all swans were white, an unassailable belief as it seemed completely confirmed by empirical evidence. The sighting of the first black swan might have been an interesting surprise for a few ornithologists (and others extremely concerned with the coloring of birds), but that is not where the significance of the story lies. It illustrates a severe limitation to our learning from observations or experience and the fragility of our knowledge. One single observation can invalidate a general statement derived from millennia of confirmatory sightings of millions of white swans. All you need is one single (and, I am told, quite ugly) black bird.»1

Les oeuvres présentées dans La théorie du cygne noir proposent deux scénarios ambigus. Sont représentés ici un objet et un geste a priori ordinaires qui se métamorphosent à travers le geste pictural. Certaines parties de l’appareil de plongée prennent un aspect calligraphique, d’autres se muent en formes anatomiques. De manière similaire, l’ombre chinoise du cygne dépasse son initiateur pour prendre une vie propre et dérouter le regard.

1 Nissam Taleb, The Black Swan : The Impact of the Highly Improbable, 2007


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